vendredi 6 mars 2015

I'M ALIVE !

Salut la compagnie, j'aurais bien aimé écrire plus tôt mais j'ai eu une arrivée hyper chaotique, j'ai même cru pendant cinq minutes que j'allais prendre un billet de retour par anticipation pour Marseille et je vais vous raconter pourquoi ! 

Alors, tout d'abord mon vol s'est très bien passé, que ce soit celui de British Airways ou celui de Japan Airlines c'était vraiment le top ! Japan Airlines traitent ses passagers comme des rois ce qui a l'avantage de vous faire oublier ce long trajet où l'on passe au-dessus des nuages de la Russie (non, on ne peut rien voir).

Et tout commence quand j'arrive à l’aéroport de Haneda, donc il est pile 16h, tout va bien aucun retard mais je vois deux petites japonaises avec mon nom sur une pancarte. Je me fais un film, je me dis que je suis privilégié, car je suis la seule française de l'avion mais, j'y croyais pas trop du coup, je ne comprenais pas pourquoi j'avais droit à un comité d’accueil.
Une des deux m'annonce dans un anglais plus qu'approximatif qu'ils ne sont pas certain d'avoir mes bagages, là je rigole, je me dis que c'est une blague... Eh non... Après avoir attendu que tous les bagages défilent je n'en ai qu'un sur deux. Je commence un peu à baliser pour tout vous dire car, je me suis demandée comment j'allais faire pour le récupérer. J'ai tant bien que mal essayé de me connecté au free wifi de la gare mais c'était hyper compliqué, mon téléphone était en constante recherche, du coup leur donner mon adresse japonaise fut une vraie épopée. 
Mais au bout de 45 min j'ai pu sortir mon adresse qui n'était pas encore tout à fait mon adresse car, il fallait encore qu'après l’aéroport, j'aille signer mon bail à l'agence qui se situe à Shinjuku. (distance : 45 min)

Bon je pleure à ce moment-là un petit coup mais, je garde le moral et continue mon exploration dans l’aéroport jusqu'à trouver l'opérateur du téléphone que j'avais acheté sur internet. Je suis toute contente quand j'arrive au guichet, j'explique que j'ai acheté ce téléphone mais qu'il n'y a pas de carte sim et que je voudrais acheter une nouvelle carte sim, ils me regardent bizarrement mais, je me dis que c'est parce que je suis étrangère... Eh non... En fait, ça ne se fait pas... Le téléphone qui m'a été vendu avait une dette de 15000 yens (114€ au taux de change du jour) et chaque téléphone a sa carte sim ce qui fait qu'il n'est pas possible de mettre une puce différente dans ce téléphone. (là je viens de comprendre que j'ai mis 30€ dans le vent) mais ce n'est pas grave, je leur dis qu'il n'y a pas de soucis et que je vais partir maintenant, et là ils me retiennent, ils me demandent d'attendre, de leurs raconter comment j'ai acheté le téléphone et combien j'ai payé. Ensuite il me "propose" de payer la dette pour pouvoir l'utiliser, ensuite ils veulent garder ce téléphone car il est "délinquant" je refuse car c'est tout de même ma propriété. Je pleure un petit peu pour les mettre mal à l'aise et grâce à ça, je me dépatouille de toute cette histoire et je m'en vais avec un sacré coup au moral.

A partir de là je me rends compte que je n'ai plus que 20% de batterie, donc j'écris vite fait des messages à mon amie Helena pour qu'on puisse se retrouver, que j'aille signer mon bail, que je découvre mon chez moi, tout ça, tout ça... 
Rien ne s'est passé comme prévu...
On s'est donné rendez-vous à Shinagawa Station qui est une "petite gare" la blague... c'est immense, tout est immense, la gare Saint Charles à côté c'est une maison de poupée !
Je me suis perdue j'avais mal au bras de tirer mon bagage à main et mon autre bagage dont le jumeau manqué, mais au final en y réfléchissant bien, si j'avais eu mes trois bagages je n'aurais jamais pu m'en sortir... Jamais... 
Je ne retrouve Helena que deux heures après notre heure de rendez-vous, heureusement qu'elle a persisté et qu'elle ne m'a pas abandonné car vraiment chercher quelqu'un pendant deux heures qui n'a plus de batterie relève de l'exploit de nos jours. 
Ainsi, il était trop tard pour que j'aille signer mon bail, mais mon corps n'aurait pas pu suivre, j'étais épuisée, moralement, physiquement, je me suis mise à détester cet endroit que j'avais aimé depuis des années. J'étais déçue, je parlais de mon meilleur anglais, mais ici c'est parfaitement inutile car ils ne parlent pas anglais. 
Je crois bien que ce fut le pire moment que j'ai eu à vivre jusqu'à présent, en comparaison Robinson Crusoé avait de la chance, il était seul car il n'y avait personne autour de lui sur son île. Moi j'étais seule car personne ne me comprenait, personne ne m'aidait (je vous ai épargné dans mon récit combien de fois j'étais tombée avec ou sans valise) mais après ça, je suis en béton armé pour affronter le reste. 
De toute façon j'avais tellement touché le fond que je ne pouvais que remonter.

Mais aujourd'hui, tout va bien, le lendemain de cette soirée j'ai téléphoné à l’aéroport pour mon bagage, qu'ils m'ont livré le sur-lendemain avec une rapidité déconcertante. Cette même journée, je suis partie seule de chez Helena pour aller signer mon bail et trouver mon chez moi dans cette jungle de transport et de petites maisons. 
J'ai même fait des petites courses, mais ma nature méditerranéenne ne me quitte pas du coup je suis repartie avec mon huile d'olive sous le bras. 

xoxo

3 commentaires:

  1. De Galere en Galere mdr mais bon sans cela tu n'aurais pas pu apprécier ton voyage comme il se fait ! Maintenant, tt est derrière toi profte a fond et n'oublie pas nos photos ! Gros bisous
    Melissa.T

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  2. De toute façon rien ne se passe jamais comme prévu ! C'est une chance que tu aies pu trouver une amie là bas et ne pas finir a l'hôtel ! Maintenant apprécie a fond ma chérie je t'embrasse.

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  3. Oh :( tien bon ! On a jamais dis que voyager était toujours une partie de plaisir ! :D Le pire est derriére toi, profite.

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